Mes Poèmes au fil des jours et des nuits/tous droits réservés



Dans un présent méconnu,
accoucher d’un présent reconnu.

Le deuil du passé entrouvre une ligne d’horizon : à travers les persiennes, parmi l’entrelacs des branches du bel arbre du jardin, un peintre invisible peint la lumière de l’aube joliment fanée parce que c’est l’automne.

Et les ombres grisent tous les bleus.

Ce matin les érables flamboient sur la palette éblouissante de leur chant du cygne ; entre leur grenat soleil couchant et leur rouge brillance dentelée de verts décalés, fuse jusqu’au vertige l’or du ginkgo biloba.

Et le crépuscule incertain diffusera les louanges du jour accompli.

Dans le train de nuit
Les corps bercent
Des valises de rêves

Et les noirs velours brodent les bruyères.

Les aubes sont propices, ébouriffées de songes puits de jour au cœur de la nuit. Le réel fulgure.

Et les heures délurées.

Un soleil.



inédit




Anny C.

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc