www.annycejourdhui se
fait archéologue de la mémoire avec cette belle émission:
https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/marcel-proust-archeologue-de-soi-meme
"On sait que Proust a construit une esthétique
de la mémoire qui est la mémoire des mots et la mémoire des pierres. Il a une conscience aiguë du rapport de l'un à l'autre.(Alain Schnapp)
Ainsi...
Nathalie Mauriac Dyer (archéologue
de La Recherche et arrière petite-fille de Robert Proust et petite-fille de François Mauriac, occupe ainsi une place singulière au sein de la critique proustienne. Spécialiste des posthumes de la Recherche, cette directrice de recherche au CNRS, généticienne, responsable de l’équipe Proust de l’ITEM,
poursuit les séminaires d’édition génétique sous un format original : ouverts à tous, ils permettent de préparer l’édition diplomatique des cahiers Proust. Par ailleurs, et pour évoquer son actualité la plus récente, Nathalie Mauriac Dyer célèbre le 50e numéro
du Bulletin d’Informations Proustiennes (BIP)
qu’elle dirige (en vente en avant-première dans la
boutique en ligne de la SAMP), et vient de publier, avec Cécile Leblanc et Françoise Leriche, les actes d’un colloque consacré aux Musiques de Proust aux éditions Hermann. Enfin, en mars 2021 les lecteurs du cahier de l’Herne Marcel Proust pourront découvrir « Silence sur une mélodie. Proust et Reynaldo Hahn »
dit:
"Proust a eu beaucoup de mal à trouver son incipit, la toute
première phrase "Longtemps, je me suis couché de bonne heure." Il lui a fallu des années pour la trouver, la mettre au point. Mais la présence possible de l'archéologie,
là, tout de suite, dans le cœur de l'incipit,( barrée dans la marge) c'est quelque chose qui était presque un manifesto, je dirais, et on peut se demander pourquoi il l'a enlevé.
C'était peut-être, justement, trop présent, trop puissant."
signé
Nathalie
Mauriac Dyer