EPHEMERIDE


Un excellent moment décapant, grâce à la maison de la poésie ( hier): l'humour sauvera le monde, ( en plus de la poésie bien sûr!)

https://youtu.be/g54xPHYpukw

"À l’approche de la soixantaine, une femme doit faire des efforts pour atténuer les rides et bien choisir ses petites culottes, surtout quand elle n’a pas la silhouette d’Ursula Andress.Des efforts, l’héroïne de ce roman en fait encore, le soir, pour rompre sa solitude sur les sites de rencontre, livrée aux faux-semblants du virtuel.Avec Norbert (rencontré sur Meetic), elle baise, elle va à la piscine, elle parle de tout, de sexe, du salaire des patrons du CAC 40, des migrants, de #Me too, de sa future (toute petite) retraite. Elle lui parle de poésie, il répond T’as pas d’autres sujets en réserve ?
Il cite la sélection de l’équipe de France, elle préfère Kafka, il la voudrait en robe, elle préfère les pantalons. À part ça, ils s’entendent bien.
À la piscine avec Norbert est un texte cru, drôle et enjoué, une réponse féminine et féministe aux Houellebecq de tous bords."

Née en 1960, Véronique Pittolo  est poétesse et performeuse. Lauréate du prix de poésie de la SGDL en 2004, elle a notamment publié Gary Cooper ne lisait pas de livres (Al Dante, 2004), Hélène mode d’emploi (Al Dante, 2008), La Révolution dans la poche (Al Dante, 2009). Elle anime des ateliers d’écriture dans l’Éducation nationale, en école d’art, en maison d’arrêt, à l’hôpital. On sait pourquoi les renards sont roux (Le Temps des cerises, 2012) est le fruit d’un atelier réalisé avec des patients hospitalisés à l’Institut Gustave-Roussy.

 

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc