suite avec deux amis légers :
Marie-Claude Peyvieux apporte sa touche vaporeuse: "Sur l'aile du vent je file à vive allure et les nuages font des bulles. De ma chambre aérée j'ai décollé vers l'espace aérien traversé par le foehn. Il y a des trous d'air, je me rapproche de la terre et montent vers
moi les fragrances des fleurs. Je joue avec le vent et avec les nuages, ils m'insufflent leur joie et je me roule comme dans une robe dans leur tissu vaporeux.."
Et Jean-Lou Chrétien, le facétieux, tel Icare...s'envole
Trop fun ! …
« Forcément,
j’allais pas assez vite, elles n’ont pas pu se mettre en route … » commente « Frérot » en faisant disparaître les « elles » du délit : deux ailes en
carton scotchées sur ses avant-bras à grand renfort de (rouleaux de) scotch … et qui lui ont tout juste permis de passer de l’altitude « 1 mètre 50 » de l’escabeau réquisitionné au
niveau d’une mer « de prairie fleurie » ! Et d’ajouter à l’intention du « Frangin » (facilement une tête de plus !) qui bulle sur
la balancelle :
- « Tu crois pas ?
- Si, mais tu avais quand même
sacrément fière allure, Frérot ! Tu vas réessayer ?
- Forcément mais il faut d’abord que je travaille la
vitesse … »
Sur ces mots, Frérot se saisit d’une chambre à air de moto qui surnage au-dessus d’un fatras de matériaux et
matériels divers …
- « Je crois que c’est un bon format, Frérot, ni trop ni trop peu … » …
et tente d’y insuffler un peu d’air supplémentaire :
- « Tu vois bien
qu’elle est à donf’ ! … allez, action ! »
Frérot, armé de sa botte secrète en caoutchouc, entreprend de grimper en haut d’une
petite éminence qui leur fait face, immergé dans les senteurs suaves de seringa et fragrances de filipendules aux fleurs vaporeuses …
-
« Paré pour décoller ?
- Paré.
- 5,
4, 3, 2,1 … GO ! »
Frérot peine à guider le boyau de gomme qui ne tarde pas à lui échapper, rebondit 2 ou 3 fois au gré des aspérités
rencontrées en chemin avant de s’élever dans les airs … et de s’exploser dans un massif d’ajoncs !!!
(Frangin, toujours vautré dans les coussins
de la balancelle) :
« Pas mal du tout, frérot … en progrès … mais peut-être que tu pourrais essayer avec un pneu de tracteur, non ?
Tu gagnerais en puissance pour le coup ! … Ou alors, tu envisages carrément un protocole exclusivement éolien … Tu verras, c’est super foehn !
- Je suis sûr que, l’air de rien, tu te moques de moi, Frangin ! T’es pas drôle ! »