ENTRE DEUX créant le TROIS.
Évidemment nous sommes entrés dans un entre-temps, nous sommes sur le fil du rasoir, nous marchons en équilibristes
et masqués qui plus est !
Qu'est ce qu'on garde de l'avant corona, qu'est-ce qu'on invente maintenant ?
Allez, puisqu'on ne sait plus trop de quoi demain sera fait, vivons
si m'en croyez, n'attendez à demain selon l'avis du poète malicieux et lucide!
Profitons de cet indécis du temps pour en faire une énergie propice à des temps meilleurs:
"Ayant envoyé à Lacan, dès sa parution en février 1977, L’écriture poétique chinoise (Cheng F., L’écriture poétique chinoise, Paris, Seuil, 1977), François Cheng reçut
aussitôt de lui ce billet bleu, par pneumatique (le portable de l’époque) — il le confie à Judith Miller lors d’un entretien pour L’Âne no 48 : « Je le dis
: désormais, tout langage analytique doit être poétique. »
Non l'entre - deux
Mais bien le Trois
Souffle
de vie
à part entière
Qui né du deux
mû par l'Ouvert
N'aura de cesse
de voir le jour
Temps imprévu
gonflé de sang
Nulle autre loi
qu'échange-change.
François Cheng
"Le vide médian"