EPHEMERIDE

Roland Barthes : angoissé de délicatesse.

« Si je devais chercher comment je projette le trait principal de mon caractère je serais extrêmement embarrassé. Je pense que je le situerais plutôt du côté, j’allais dire d’une grande exigence, mais je traduis tout de suite exigence par angoisse, de délicatesse. C’est-à-dire la peur de la blessure et, la soif du comblement. »

 

 

 

A lui pour cela…

 

J’ai toujours préféré le subtil au rugueux

La fine touche à la fine mouche

 

Les draps de lin pourtant…

 

Parfois le crin du jour ravive la couleur

Parfois la piqure d’insecte

 

Je l’ai dans la peau…

 

Ô toi qui me heurtes

Ouvre- moi ta porte !

 

Oui  j’entends la chanson……

 

La chanson de Pierrot

Qui berce la lune

 

Tout de blanc vêtu…

 

J’y crois à ce jongleur

Qui lance dans les cieux

 

Des astres vénitiens…

 

Boules de cristal

Billes d’agate

 

Comme ses yeux…

 

J’ai toujours espéré la question délicate

Pour dire la vulnérable réponse

 

La flèche en plein cœur pourtant…

 

Ô toi étranger

Entre dans mon rêve

 

Car j’entends la chanson…

 

La chanson mystérieuse

Qui chante pourtant…


Anny C.

 

Berthe Morisot

 

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc