EPHEMERIDE

"La mémoire :

 

Je me souviens d’une icône sur le Grand Canal, celle d’un père , dans une gondole, tenant dans ses bras sa petite fille qui elle, tenait dans ses bras une poupée.

L’absence de la maman était si vive, que chaque coup de rein du gondolier, entraînait cette famille vers un passé à oublier.

 

Le choeur :

 

Venise, ville de l’oubli comme du souvenir, ville de la mémoire impressionniste.

 

La voix

 

Il faut y aller et y aller encore, on n’en revient jamais le même, jamais un autre. On n’y revient pas, chaque fois est la première fois. On aurait presque peur d’y demeurer de craindre d’y être trop heureux, car on y a l’intuition permanente de l’impermanence du vrai bonheur."

 

in Jours Glissants(inédit)

AMCarrère

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc