EPHEMERIDE

"« Dans mes livres, il y a toujours la quête impossible de cueillir la rosée du matin avant qu’elle ne s’évapore, de décrire ce qui nous agite, nous tourmente, nous emporte, nous dessaisit de nous-mêmes, ce qui nous fait peur ou honte. Ces orages émotionnels − titre du premier chapitre de Comment j’ai vidé la maison de mes parents − j’essaie de les raconter pour les offrir en partage à mes lecteurs. Le plus singulier, le plus intime, rejoint souvent l’universel. Au-delà de nos différences, nous partageons des émotions, des expériences qu’on dissimule par pudeur, par culpabilité. En découvrant qu’ils n’étaient pas seuls au monde à vivre ces orages émotionnels, les lecteurs m’ont confié s’être sentis autorisés à éprouver ce qu’ils ressentaient secrètement, apaisés, consolés, d’être reliés à d’autres êtres humains qui partageaient avec eux la même danse fragile de l’existence Je suis très émue par cette réception si intense de mes livres. J’écris parce que j’ai toujours rêvé d’écrire, mais j’ai dans la tête un lecteur imaginaire, comme une présence muette à qui je m’adresse, à qui je destine le livre à venir. » "
LYDIA FLEM

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc