EPHEMERIDE

A mes trois enfants


Mon petit Robinson qui près de moi t'affaires

Robinson au travail incessant et sonore,

Au travail insensé sans fin et solitaire,


Mon Robinson aux cris d'intrépide ténor,

De pinson, de dindon, de busard,

De vent claquant en vain ses voiles indolores,


Mon Robinson sans mot, sans surprise et sans fard,

Sans sermon, sans surmoi, sans projet d'avenir,

Sans bouteille à la mort au secours du hasard,


Mon Robinson parfois, je ressens le désir

De rejoindre ton île au milieu de la mer,

A la croisée du temps qui mêle aux souvenirs

Un présent immobile et pourtant éphémère.

Laurent Demoulin

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc