EPHEMERIDE

Le corps lourd de la veille cherche ses harmoniques dans le cri d'un corbeau
Au jardin
La pluie calligramme se joue de l'ancolie
Sa note perce – cœur déchire les pétales bleus
Et le soleil naissant caresse la brume de l’âme vagabonde
Papillon virgule ou Nacré de la ronce
Chair fugitive ailée
Sonate matinale du parfait amour
Le corps se délie dans l’harmonie de l’heure
Au réveil
Aveuglée de peurs
L’âme cherchait en vain dans le cri du corbeau
La découpe céleste d’une aile de colombe
Maintenant révélée
Et qui danse
Plume légère au vent
Plume légère au temps
Dans la joie visionnaire
Tombée du ciel
Goutte de pluie
Au cœur d’une ancolie.
Anny C.

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc