EPHEMERIDE

Je laisserai la porte ouverte
et le vent sur le seuil sera
l’autre porte de la vie sans limite
que l’on n'enferme pas.

Allez, mes pas,
oublier l’étreinte de la terre
par les pentes qui sont déjà du ciel.

M’accompagneront ceux
qui toujours avancent
parce qu’ils n’ont plus rien
où appuyer leur dos.

Parce que tout est devant,
dans le nouveau paysage.
Toutes les couleurs ont attendu
la fin de la pluie
et font danser l’étoffe du monde.
JF MATHE

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc