"« A fréquenter le chat, on ne risque que de s’enrichir. Serait-ce par calcul que depuis un demi-siècle, je recherche sa compagnie ? Je n’eus jamais à le chercher loin : il naît sous mes pas. Chat perdu, chat de ferme traqueur et traqué, maigri d’insomnie, chat de librairie embaumé d’encre, chats des crèmeries et des boucheries, bien nourris, mais transis, les plantes sur le carrelage; chats poussifs de la petite bourgeoisie, enflés de mou; heureux chats despotes qui régnez chez Claude Farrère, sur Paul Morand – et sur moi. "
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COLETTE