"« Écrire, donc.
Mais pas écrire pour voir son nom sur une couverture, occuper la première ou la dernière page des journaux, impressionner ses collègues, accélérer son cursus universitaire, épancher les grumeaux non digérés ou les caillots non liquidés de son ego
ou encore montrer que l’on maîtrise les métaphores comme en sa cage le dompteur fait avec le tigre,
non écrire pour avancer, progresser en soi-même, inventer son chemin, croiser celui des autres et partager avec eux le pain et le sel des mots. »
"