EPHEMERIDE

C'est l’'éternité
En coulis de joie

Un chant d’oiseau
Dans la souche des temps

Un brin mouillé
Qui pleure

Un cri

Le saut des ocres blancs
Dans le cru

Un nuage qui crève de jalousie
Sur le sang cerise

Des estampes d'ombres lasses
Dans la mémoire des siestes

Des croisillons de jambes dans la prairie
Et des paupières lourdes

Au réveil
Nu
Le corps piqué au vif
Détrompe les fins du monde
Embrase les orchidées oisives
Et les humains désirs
En feu.
ANNE-MARIE CARRERE

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc