EPHEMERIDE

Parce qu’il était déjà là
Un oiseau put traverser l’esprit
Bientôt suivi de beaucoup d’autres
On eut très vite un beau losange
De choses blanches qui vivaient
Et puis le temps fit un ovale
Non ce n’était pas une auréole
Ce chant qui bourdonnait tout autour de ta tête
Mais un halo d’espace blanc
Tout frissonnant de foi prémonitoire
Oiseaux dans ce désert
- La foi déplace les images -
Oiseaux sous cette lampe
Capables immobiles d’aller
Des quatre coins
De l’épopée vers la chose qui habite la tête
Ô mes enfants mes impatients
Ce halo pesant le poids du ciel
Tous ses oiseaux coulaient de source
GABRIELLE ALTHEN

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc