EPHEMERIDE




Tiédeur lasse
Ralenti engourdi
Mauvais rêve
Temps qui s’englue à force de rappels
Coque vide
Toussaint !

Chrysanthèmes feux follets
Mains qui caressent les marbres
Pas sur le gravillon des allées
Une femme passe avec son enfant
Des fleurs les embrassent
Où vont-ils donc ?



La Toussaint adoucit la mort
On se sent presque bien avec elle
Les visages se croisent sans rire
L’ironie baisse la garde
Reste une conscience de vivants



Peu s’attardent il est vrai
Sauf les vieux
Ceux qui déposent des brins de bruyère
Qui se souviennent
Et qui laissent à penser
Au soir qui tombe.
ANNY C.

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc