EPHEMERIDE

Harmonie du soir


Voici venir le temps où vibrant sur sa tige

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;

Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir;

Valse mélancolique et langoureux vertige.

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir;

Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige;

Valse mélancolique et langoureux vertige!

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;

Le violon frémit comme un coeur qu’on afflige,

Un coeur tendre,qui hait le néant vaste et noir!

Leciel est est triste et beau comme un grand reposoir;

Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir,

Du passé lumineux recueille tout vestige!

Le soleil s’est noyé dans so sang qui se fige..

Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

Charles Baudelaire
BAUDELAIRE

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions .
Ecrire , crypter ce vécu , cette traversée .....

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces deux piliers de la vie - Merci Annie de si bellement nous le rappeler.

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie,

Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai jamais réussi à lire, je vais essayer à nouveau avec "l'Homme au trois lettres".

marc