Et l’on s’égare en souriant
Et l’on s’égare en vérité
A suivre des ombres
Les ombres
Et puis
Vient le moment sans trompe l’œil
Qui entre dans celui qui voit
Et sème alors
Son temps de mots enfouis
Qui jamais non jamais
N’ont été entendus
Et l’on se trouve nu (e)
Cœur de soie
Pour embraser l’étreinte
Et chanter sur les rimes
Et danser dans les ports
Et l’on partage alors
Un peu plus que l’ennui
Un peu de ses vrais rêves
Dans la douce lumière
Des ombres portées.
Anny C.