Sur la terre
Je regarde par ma fenêtre
Je ne suis rien d’autre que l’écho d’un chant
Je ne suis pas éternelle
Je ne cherche rien d’autre que l’écho d’un chant
Dans le cri d’un plaisir
Plus pur que le simple silence d’un chagrin
Je ne cherche pas un nid
Dans un corps qui serait comme une rosée
Sur le lys de mon corps
Ma vie une cabane
Sur ses parois
Les traits noirs de l’amour
Des gens de passage ont laissé
Des souvenirs :
Cœur percé de flèches
Flamme renversée
Points pâles et silencieux
Sur les mots mêlés d’une folie
Des lèvres touchaient les miennes
Une étoile naissait
Dans ma nuit étendue
Sur le flot des souvenirs
Pourquoi donc espérer une étoile ?
Voici mon chant
Pas moins joli, pas plus aimable
Celui d’hier et d’aujourd’hui
Forough Farrokhzâd, traduit du persan par Laura Tirandaz et Ardeschir Tirandaz. Editions Héros-Limite, 120 pp., 18 €.
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