Ma Bohème,
Je m'en allais tout nu dans le ciel embrasé
Ma peau tout entière devenait nymphéale
Je vous emportais, fée, sous la voûte abyssale
Oh, mon bel idéal! J'étais votre fusée!
Je voguais, souriant, dans le flux de la Nuit,
Nuage frémissant, je tapissais l'Immense
De frissons. Tout n'était que Sensation et Transe!
Nos astres s'enlaçaient dans le fol Infini
je sentais mon désir allumer ma comète,
Passagère en voyage à la queue en trompette
Et au cou palpitant d'une exquise liqueur
Qui coulait dans nos sens en rivière de miel,
D'un amour onctueux comme un lait d'hydromel,
En gouttes de lune pour éclairer nos cœurs...
(J'ai demandé à Arthur: il est d'accord)
Olivier Jousset
Commentaires
06.04 | 06:20
Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...
10.10 | 11:28
Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...
25.01 | 06:56
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06.08 | 13:40
Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...