Au fil des mots

EPHEMERIDE

"REBUS ET ENTRELACS

 Figures traversières

Jeu de tables-cubes, verre et acier/ (Jean-François Guyot)

« Le rêve est un rébus » (Freud)

La vie ?

Cette énigme… 

« A Play and not a Game »  (Winnicott)

                 FIGURE I

MISCELLANEES

Furtivement, nous lisons, voleurs de sens, de sensualité, de rêve.

 « Le poète est un voleur de feu »  (Rimbaud)

Plongée

Comme Boutès plongea dans les flots mythologiques, réveillé par Pascal Quignard dans « L’homme aux trois lettres », avoir l’audace de plonger dans l’écriture, algue devenue, devenant peintre avec une étrange palette onirique bercée par une musique inouïe, jusqu’au silence pur et salvateur. 

 « Comme l’ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème » (Leo Ferré)

        Songe

Dans le songe enfoui au fond d’abysses où brûle le feu de la vie entretenu par des sirènes-vestales, dans des paysages qui les regardent et gardent leur énigme d’âmes-paysages, voici des femmes - oiseaux, des femmes - fleurs, des femmes - fruits, gardiennes de leurs temples.

Voici, la gardienne d’une lande, où qu’elle aille, elle s’y réfère, nul voyage ne la comble, nul lieu ne soutient la comparaison avec sa terre-mère. Elle est de cette lande - là et pas d’ailleurs qui l’inquiète et l’exile. L’homme qui dort auprès d’elle est de ce lieu. Il est le lieu-homme. Sa lande. 

Voici, l’exilée politique, sa terre est lointaine, sa langue le dit. Son chant - volcan monte des boues d’un fleuve et va vers des cimes dont les paysages andins habitent des mythes tissés de mots mapuches. Elle monte un cheval fort et fier, plein de fougue, capable d’une rare résilience comme elle, son nom est Chilien.

Voici, l’entre – deux – mères/mers, nichée sur ses terres ancestrales, dans une île où des vahinés posent  près d’une source bleue fleurant les raisins blonds, elle est d’ici et d’ailleurs, sur une musique occitane, elle danse.

Voici l’âme d’un jardin-paradis dont le figuier ploie de tant de fruits de sa passion de vivre qu’il bombille de mille miels futurs. 

Voici celle qui attend l’enfant béni des Lares.

Voici l’enfant qui joue dans le jardin clos.

Ces paysages - violons,  taillés sur mesure par ces jardinières-luthières secrètes, jouent leurs partitions sur une vague de mots."

Anne-Marie Carrère

in     Rébus et entrelacs

Figures traversières (incipit)

(à paraître)

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...

25.01 | 06:56

MAGISTRAL, DEVOS

06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...