Des oies sauvages, des hérons
Qui tournent sans fin ?
Tendus là-haut : ils écrivent
Sur le ciel l’angoisse
Des enfants blessés.
Que veulent-ils ?
Quel pays cherchent-ils ?
Leurs pattes glacées n’existent plus,leur bec est une épine sèche.
Ils ne peuvent revivre qu’entre
Des bras de femme, longuement bercés.
Raymond Mirande
Commentaires
06.04 | 06:20
Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...
10.10 | 11:28
Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...
25.01 | 06:56
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06.08 | 13:40
Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...