Au fil des mots

EPHEMERIDE

Je laisserai la porte ouverte
et le vent sur le seuil sera
l’autre porte de la vie sans limite
que l’on n'enferme pas.

Allez, mes pas,
oublier l’étreinte de la terre
par les pentes qui sont déjà du ciel.

M’accompagneront ceux
qui toujours avancent
parce qu’ils n’ont plus rien
où appuyer leur dos.

Parce que tout est devant,
dans le nouveau paysage.
Toutes les couleurs ont attendu
la fin de la pluie
et font danser l’étoffe du monde.

JF MATHE

23. févr., 2016

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Commentaires

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