Au fil des mots

EPHEMERIDE

L’écrit se creuse,
le parlé, vert marin,
brûle dans les baies,

dans les noms
liquéfiés
les marsouins fusent,

dans le Nulle part éternisé, ici,
dans la mémoire des cloches
trop bruyantes – - mais où donc ?,

qui
dans ce
rectangle d’ombres,
s’ébroue, qui
sous lui
scintille un peu, scintille, scintille ?

Paul Célan

in Renverse du souffle

PAUL CELAN

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...

25.01 | 06:56

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06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...