Au fil des mots

EPHEMERIDE

Le plus beau d'un livre est cet instant où, sous le choc d'une phrase imprévue, il éclate comme du verre.

Christian Bobin.

"Il y a deux instants très purs dans notre vie, celui où l’on s’apprête à tomber amoureux (le corps nous quitte comme un vêtement glisse de nos épaules, le cœur rayonne sans bruit d’une lumière qui remonte le cours de la lumière jusqu’aux origines du monde) – et celui où on vient d’apprendre la mort d’un être cher : une main invisible écarte le monde et nous dévoile l’indifférente lumière qui en fait le fond. Nous voilà séparés de nous-mêmes et reliés à tout par le don de cette mort. Le sautillement d’un moineau suffit pour nous briser 

» (p. 35)


L’écriture fragmentaire de "La muraille de Chine" s’inscrit dans la continuité de "La nuit du coeur", une muraille qui n’est autre que celle du langage que Christian Bobin combat depuis toujours, la fissurant de l’intérieur avec la simplicité du coeur, la sapant avec la violence de la beauté et la fulgurance du silence. ©Electre 2019


"En lisant cet auteur, on devient inexplicablement meilleur"/Marc Wetzel

  Le sens de la vie ?

La beauté reçue

L’amour donné

La faim de tout

Anny C.

Commentaires

06.04 | 06:20

Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...

10.10 | 11:28

Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...

25.01 | 06:56

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06.08 | 13:40

Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...